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 Jeune et insconsciente, tout à basculé le jour ou j'ai décidé de maigrir

Aujourd'hui j'ai décidé de dévoiler ce qui pour moi fut un fardeau caché, un fardeau que je n'ai jamais réellement assumer mais qui selon moi mérite d'être enfin partagé. Adolescente complexer ? Banal non. Perdre 10 kilos était mon objectif, pour moi c'était l'unique moyen de trouver le bonheur. De la motivation, ah ça je n'en manquais pas! Tout à basculé le jour ou je suis tomber malade, une vilaine gastro qui permit de perdre 4 kilos, Wahou que j'était contente! Seulement aussi vite perdu, aussi vite repris! A ce moment la je compris une chose : l'unique moyen de maigrir était de rien manger, oui mais plus facile à dire qu'à faire non? Commença ce cercle vicieux des vomissents, au début j'étais heureuse, les kilos défillaient, mon corps s'affinait, ma famille me complimentait. Selon moi j'était comme tout le monde, c'est comme si j'arrivais à me mentir à moi-même et à tout ceux qui m'entouraient, j'était comme deux personnes. Cette horrible situation dura 1 an, les vomissement étaient journalier, incessant mais plus le temps passait moins je pouvais m'en passer. Vous me direz mais pourquoi perdre du poids après tout? J'était amoureuse et inconsciente, je voulais être parfaite à ses yeux. Ce garçon qui ne cessait de me comparer à son ancienne petite copine "si grande et si mince", je l'enviais, je voulais lui ressembler. 

 

1 an après ce basculement j'avais réussie à perdre 15 kilos, j'était parfaite aux yeux de mon entourage, même trop mince selon ma maman. Seulement à cette époque tout le monde pensais que mon régime m'avait enfin rendu la vie, me permettais enfin de me "sentir bien". Bien evidemment que non, pour moi ce n'était jamais assez, "toujours trop grosse" que je me disais, même mon copain ne se rendait pas compte que j'avais perdu du poids alors que je n'attendais que ça, qu'il me dise "Marine, tu es belle." mais non, il ne fit jamais, non jamais.  Ma maman, l'unique personne qui avait sentit les choses avant tout les autres avait compris que quelque chose clochait. J'était evidemment accro au sport, j'en faisait nuit et jour dans l'espoir de brûler le plus de calories possible. A cette période, c'était pendant les grandes vacances, je décida qu'il était temps que les vomissents cessent et je commença enfin à remanger "normalement" et avoua tout à mon copain, qui déconté n'y compris bien evidemment rien. 

 

La rentrer en terminale s'enclencha, pour moi tout allait mieux, je m'étais résonner et avait décidé que 45 kilos serait ma limite. Je décida de faire de l'athlétisme, j'avais enfin trouver un équilibre de vie qui me convenait. 

Seulement mon copain commença à me faire vivre un véritable enfer, il commença à me couper de tout contact avec mes amis, ma famille, il me voulait juste pour lui, à ce moment je n'avais plus personne. Je commença à sombrer doucement dans une dépression que je contrôlais pas. Nous ne cessions de nous disputer, toujours avant les repas, coincidence ? Je ne crois pas. Résultat? J'était tellement en colère que je refusais de manger, rien à voir avec mon poids ou quoi que se soit, j'était juste tellement noué que je ne pouvais rien avaler.  Les kilos commencèrent à nouveaux à tomber sans que je ne puisse rien changer. Le contrôle devint mon quotidien, mon obsession, je comptais la moindre de mes calories, je ne mangeais que des légumes et des fruits et un yaourt le soir. Le sport? Mon unique échapatoire à ce moment-ci, je m'entraînais sans arrêt, je dépassais toujours mes limites, sans jamais manger.

 

44 kilos, 43 kilos, 42 kilos, 41 kilos, 40 kilos.. Ma maman était alors certaine que quelque chose n'allait vraiment pas, elle pris rdv avec une psy, un médecin qui m'expliqua que je faisais de "l'anorexie mentale", expression qui à l'époque m'était inconnu. Evidemment je ne l'écouta pas, j'en fis qu'à ma tête. Le jour de mon anniversaire, le 29 octobre 2014 arriva, je ne mangea de la journée cependant mon copain m'invita au restaurant le soir même, il me demanda de manger un morceau de viande, pour lui. Je le fis mais ce fut le début la fin. Je pleura toutes les larmes de mon corps quand je vis le poids sur la balande le lendemain matin, je ne pu le supporter. Je quitta alors mon copain qui à son habitude réagissa excessivement et lui demanda de partir de chez moi, seulement à ce moment précis sa main ce leva et ma maman le surprégna, ce fut la fin. Ce matin là je décida que je ne mangerais plus que des yaourts et seulement des yaourts. Ce fut le début de la fin, le sport? j'en faisait de plus en plus. Manger? je le faisais de moins en moins. Je voyais petit à petit ma famille se détruire impuissante fasse à mon comportement. Deux semaines après mon anniversaire je ne faisais plus que 39 kilos, mon prof de sport au lycée me voyant arriver et courir avec beaucoup de difficulté me demanda de venir la voir et de but en blanc m'annonça "je sais ce qui t'arrives, regarde toi tu n'as plus rien sur le corps, tu dois arrêter le sports" et ainsi elle me dispensa, 1 semaine avant la première épreuve du bac et 2 semaines avant le cross. Le soir même, j'alla quand même à l'athlétisme et la, ce fut la grosse claque, impossible de faire mon 4000 mètres, je ne pouvais pas, mon corps ne suivait plus. Je rentra alors à la maison et je vis alors ma maman pleurer, elle comprit alors que les médecins avait raisons, que ma grand mère (qui un mois plutôt m'avait soupsonner de tomber dans l'anorexie mais personne ne l'avais écouter), j'était belle et bien en situation de danger. 

 

Les jours suivant furent pirent que les précèdents, je ne mangeais plus qu'un petit suisse le midi et un autre le soir, je ne mangeais plus au lycée, j'évitais la seule amie qu'il me restait. J'était seule dans mon monde, terriblement seule et malheureuse.Mes parents tentaient par tout les moyens de me faire manger, le chantage était devenu courrant à table, un jour, je me souviens il m'obligère à manger un kitkat single sans quoi je n'avais plus le droit d'aller au lycée, je le mangea, en 1 heure et en pleurant toutes les larmes de mon pauvre petit corps.  Mais le pire? Cette sensation de froid que je n'arrivais à faire disparaître. Je passais des heures à me réchauffer au sèche cheveux, je gardais mon manteau en cours, je mettais cinq ou six couche de vêtements. L'hypothermie était devenu mon quotidien, avoir chaud était une sensation que je connaissais plus. Au lycée, j'était comme un fantôme, je marchais dans les couloirs la tête dans mes chaussures, la musique dans les oreilles, mes mains dans des gants et j'était seule, tellement seule. 

 

14 novembre 2014, premier rdv chez mon généraliste, j'attendais tellement de ce rdv, c'est comme si pour moi il était signe de délivrance, comme si enfin j'allais pouvoir mettre mon fardeau sur les épaules de quelqu'un d'autre car ce jour là c'est à peine si je pouvais encore tenir debout, j'était si faible, si malade.  Mais non, il me pesa : 38 kilos. Mon IMC indiquais une situation de famine, extrème. Ce jour la fut annoté dans mon carnet de santé "Anorexie diagnostiquer". Et malgré tout mes espoirs, son unique réaction fut : "Je te revoie dans une semaine et d'ici là je veux que tu es pris minimum 2 kilos", seulement pour ma mère c'était trop long, elle voulait une hospitalisation, elle ne pouvait plus me voir me détruire sous ses yeux de maman, non elle était à bout. Ce jour la, après le rdv elle a voulu me faire manger un yaourt avant de me ramener en cours, seulement je refusa, mais c'était ça ou je n'y retournerais pas, je cria, je pleura mais j'accepta le deal. Je me souviens encore de cet instant comme si c'était hier, nous étions assise dans la voiture devant le lycée, je mangeais le yaourt en pleurant, en tremblant, je répètais encore et encore à ma grand-mère que je préfèrais mourir que de manger. 

 

15 novembre 2014, c'était un samedi, ma maman avait pris la décision que je me ferais hospitalisé dans le week-end, elle appela des tas de centres spécialisé dans l'anorexie sans réponse. Le matin nous sommes aller faire quelques courses, j'était morte de froid et si épuisé. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier, je ne voulais qu'une chose : rentrer à la maison et me réchauffer au sèche-cheveux. En rentrant mes parents m'installèrent dans le canapé sous une couverture chauffante, avec une autre par dessus et je m'endormis une grande partie de l'après-midi. A 17h00 comme tout les jours depuis la rentrée je fis mes 30 minutes de vélo élliptique, au ralentis car je n'en avait la force, mais je le fis quand même, pour brûler des calories que je n'avais même pas consommer. Le soir j'annonça à ma maman que j'acceptais l'hospitalisation, enfin, que j'était consciente d'être malade et que je ne pouvais plus gérer cela seule, que j'avais besoin d'aide, à ce moment je vu enfin un sourir sur son visage, comme si enfin pour elle c'était la fin d'une longue bataille. Nous somme alors allez "manger" (oui eux, pas moi bien-sur!) chez des amis à eux, j'était assise à table, sans assiète devant moi, je dormais à moitié. Ce soir la est un des soirs dont je me souviens le moins, j'avais un pied dans la mort, un pied dans la vie, j'était comme un zombie. Ce soir la j'ai dormit toute la soirée sur le canapé en boule dans une couverture et un poncho ramené par ma maman. En réalité j'était la sans être la. 

 

17 novembre 2015, j'était hospitalisé, enfin. Nous arrîvimes à l'hôpital(mon beau père me portait dans ses bras), je rencontra le médecin pour la première fois, il me pesa : 37 kilos. Il pris ma température : 32 degrés. Il me fit une prise de sang et la me regarda, et me lança :"Je ne sais pas comme c'est encore possible que tu sois toujours en vie Marine", je me souviens l'avoir regardé sans même réagir, j'était loin, très loin. Ont me monta à "l'unité adolescent" du service, en fauteuil roulant. La-bas il me pesèrent à nouveau, me firent le topo habituel et me branchère au scop, mon coeur était à 39 battements par minutes (nous devons être normalement entre 60 et 100 BPM) et mon urine était presque rouge car j'était totalement d'hésydrater, j'était à deux doigts de perdre un de mes deux reins (insuffisance rénale). Peu de temps après mes parents partirent et je me retrouva seule dans cette pièce de 15 mètres carré qui devena ma cage, mon enfer. 

 

L'hôpital? Si je devais raconter en détails l'enfer que ce fut je pourrais écrire un livre sincèrement *rire*, je fut sonder au bout de deux jours, à un débit à 500 calories/24h puis 1000 et j'arriva à 1500 par jour sans quoi je n'arrivais à grossir. Ont me metta un matelat gonflable qui m'empêcher de dormir, ont me brancha nuit et jour au scop qui ne cessait de sonner car mon corp était en bradycardie. Pendant les deux premières semaine je n'avais pas le droit de sortir de mon lit, j'était totalement alité et sur le point de devenir folle. C'était pour moi atroce, j'avais besoin de bouger mais non, je ne pouvais, mes jambes me faisait atrocement mal, je me sentais si grosse, si impuissante, je voulais rentrer. Ma maman venait me voir trois heures tout les jours et me ramassait à la petite cuillère chaque jour sans exception. A un moment le médécin et ses sbires m'annoncèrent que je pourrais enfin bouger dans le service et manger avec les autres filles, dieu merci! Mais c'était bien pire, atelier "coloriage", insultes des autres patientes, critiques des infirmières (qui feraient mieux de changer de boulot) et j'en passe... Les kilos montèrent, et mon moral ne cessa de baisser mais je résistais, pour ma mère, pour sortir, pour rentrer avec mes proches, pour noel. J'avais sincèrement l'impression d'êre une oie que l'on gave, je ne faisais que manger pour grossir. Ont me peser tout les matins sans exceptions, ont me parlais poids, calories, nutriment 24h/24, c'est ça selon vous l'aide? Médicalement parlant il m'ont sauver la vie, Psychologiquement? C'était la cata. Une psy? Oui je l'ai vu 3 fois seule, inutile, et 8 fois à des groupes de paroles plus déprimant qu'autre chose. Mon poids de sortie était de 44 kilos sois 8 kilos, car arrivé la bas, je pesa 36 kilos deux jours après mon arrivé. J'était si malheureuse, je voyais les jours qui défilait, noel qui se rapprochait et ce foutu médecin qui voulu son 44, noir sur blanc, sans la sonde. Alors je pris la décision de mettre les bouchés double, ma maman me ramenait des gateaux pour goûter une deuxième fois avec elle, je mangeais, comme 10, j'avais si mal au ventre, je voulais vomir mais je gardais tout, je voulais sortir, à tout prix. Le 22 décembre, 43 kilos était atteint, ils m'enlevèrent la sonde et je devais prendre le dernier kilos sans. Devinez quoi? Le lendemain j'avais perdu 500g, un jour avant noel. Pas de sortit. J'ai pleuré, j'ai crié et la ce fut l'éléctrochoc : j'appela ma maman et lui demanda d'acheter un complément alimentaire, de 600 calories que je bu le soir même à l'insu des médecins. Le lendemain matin je bu beaucoup, je tricha certe mais la balance afficha 44 kilos, le 23 décembre, c'était alors fini, je rentrais chez moi, le jour de noel. 

Evidemment toute ma famille était heureuse de me retrouvé, tout comme moi, seulement ils étaients persuadé que tout était régler, que ça y est j'était "guérie", mais non, je voulais juste tout reperdre, je ne supportais pas ce nouveau corps, ça avait été trop rapide, trop dur. Arriver à la maison maman avait préparer un repas gargantuesque avec de tout, mais je ne mangea qu'une feuille de salade et une tranche de jambon. A ce moment je vis les larmes dans les yeux de ma mère, elle avait compris. 

 

7 janvier, je pesais à nouveau 38 kilos, j'était fière, seulement à quel prix? J'avais détruit ma famille, ma maman ne mangeais plus à table, mon frère refusait tout ce qui lui était proposé, mon beau père mangeait en cachette. Et le lycée vous me direz? Qu'elle gachit, je voulait tout abandonner, ex-terminale littéraire au niveau excellent j'était devenu nul, j'était perdu et puis j'allais en cour seulement le matin alors pour moi le bac n'était même pas une option, c'était un non catégorique. Seul point positif, une amie qui ne cessa de me soutenir à l'hôpital fesa tout pour réintégrer, ce qui ne marcha pas réellement à l'époque, tout le monde gardait ses distances, comme si j'était un extraterrestre venu d'une autre planète. Ce mois la je revis enfin le médécin qui me suivait à l'hôpital, il était furieux que j'ai tout reperdu, mais dans un sens ça ne l'étonnais pas car "toutes les anorexiques sont recidivistes, menteuse et vicieuse", selon lui "je me fesait vomir c'était evidemment" et pourtant non, ça ne m'était pas arriver depuis des mois mais non il ne me croyait pas et ne m'écoutais surtout pas. Le pire dans le fond? Il osa dire à ma mère que tout était de sa faute, qu'elle était la cause de mon anorexie.

 

Février, ma maman mangeait de moins en moins, elle avait perdu 5 kilos à cause moi. Je m'inquiètais tellement pour elle qu'un jour à table je lui demanda de manger et elle me repondit simplement "mange et je mangerais"et la j'ai compris, je devais sauver ma famille, réparer ce que j'avais détruit. C'était décidé, je devais à nouveau grossir mais cette fois pour de bon. Quelques jours plus tard je vis un médecin de l'éducation nationale pour les aménagement de mon bac, ce jour la je ne voulais en aucun cas le passer mais cette femme la, elle me parla comme jamais personne ne l'avait fait, elle m'écouta, me conseilla et puis me dit "passe le, même si tu y vas les mains dans les pochestu t'en moques, tu sais Marine l'anorexie ce n'est pas ta vie entière, c'est simplement une erreur de parcours, tu ne dois pas construire ton futur en fonction de ça, tu dois croire en toi et foncer même si tu te plantes, tu n'as rien à perdre". Je vois encore ces mots résonner dans ma tête, ces mots qui ont tout changer. 

 

Mars, Avril, Mai.. Le combat était lancer, combat contre moi-même et contre mes démons qui ne cessait de me rappeler à l'ordre mais contre lesquels je me battait encore et encore. Mon compte instagram, entre autre, fut d'une grande aide car il m'a permit de rencontrer des tas de filles qui souffraient de TCA également, elles me soutenairent et m'accompagnèrent tout au long de mon cheminement. Chaques jours je me mettais des défis : Un morceau de pain en plus, du fromage, un carré de chocolat, une part de gâteau, des céréales, des restaurants, une pizza, deux pizzas, des frites, des pâtisseries, du nutella... J'ai mis des mois et des mois à réapprendre à manger, mais le temps et la liberté m'a permis d'accepter la prise de poids, je n'avais aucune pression, j'allais à mon rythme et ça me plaisait. Chaque kilos repris était pour une victoire car je voyais que ma vie changeais au fur à mesure que je grossisais : nous commencions enfin à reprendre de vrai repas autour d'une table, sans prise de tête ; je retrouvais petit à petit mes amis au lycée ; les garçons commencèrent enfin à s'interresser à moi ; je reprenais le contrôle de mes cours, je rattrapais le travailles manqué ; je partageais enfin des repas avec les gens que j'aimais, je mangeais à nouveau à la cantine à mes amis, à leurs plus grands bonheur. Oui selon moi chaque kilos repris me rapprochait de la vie. 

 

Pendant toute cette période le sport m'était proscrit et je m'y restreigna et accepta, jusqu'au jour où l'IMC de 18 était atteint et mon médécin m'annonça que je pouvais reprendre 3x20 minutes de sports par semaine, ma joie était si immense. En plus, ma maman avait arcelé le centre mutualiste de Montsouris (unité spécialisé dans les TCA) pour y être suivie et abandonner l'autre c** de Evry, à notre plus grande joie elle y arriva et le suivie commença. Les médecins, psy la-bas étaient super et compétent, j'avais enfin l'impression d'être entouré. 

 

Les semaines passèrent, mon poids augmentait, ma vie reprennait son cour, c'était le bonheur. Seulement comme ont ne se sépare pas de ses mauvais démons si facilement j'ai du faire face à de nombreuses rechutes mais très souvent de courte durée car à chaque fois je me résonnait en me demandant "tu veux redevenir cette fille sans vie que tu était? Regarde tout le chemin que tu as fait, ne gache pas tout" et ça marchait. 

 

Je pris la décision que je passerais le bac, et que je l'aurais. Et puis vous savez quoi? Je décida de m'inscrire également à la fac, au début en sociologie plutôt par dépis mais je voulais quitter ce lycée et tirer un trait sur cette dure année. Je travailla comme une malade, je bossais des heures et des heures en plus des cours pour rattraper mon retard, c'était difficile mais je le voulais, plus que tout. 

 

Manger devenais pour moi de plus en plus facile et naturel grâce à l'aide de ma dieteticienne de Montsouris qui chaque semaine m'aider à surmonter mes peurs et réapprendre à me faire plaisir sans plus jamais ne me réstreindre. Elle m'ouvrit les yeux sur tellement de chose : A 18 ans pourquoi devrais-je refuser de me faire plaisir? Pourquoi devrais-je m'interdire une tartine de nutella à 16 heures? Cette fut un des pilliers de ma guérison, je ne serais jamais assez comment la remercier aujourd'hui. Elle me demanda d'arrêter de compter mes calories, je le fis. Elle me demanda de me faire plaisir à chaque repas, je le fis. Elle me demanda de lâcher tout contrôle et de sortir, de sortir de cette cage dans laquelle je me suis mise et que je trouves si confortable. Elle fit la première à me dire "tu as 18 ans, tu es jeune, tu dois profiter des plaisirs de la vie et si ça doit passer par avaler une pizza avec tes amis, fonce!" 

 

Venu le jour de mon premier run, c'était le plus beau jour de ma vie, pour moi c'était l'aboutissement de mois et de mois d'effort, la récompense pour avoir atteint le poids fixer par les médecins et en plus de l'avoir dépasser! Je reprenais à nouveau goût au sport, non pas pour brûler des calories mais à nouveau courir pour courir, être libre et sentir cette adrénaline, c'était mon dicton! 

 

Venu le temps de ce décider pour l'année suivante,  il fallait cloturer ses voeux sur Admission Post-bac pour l'université, et la ce fut la révélation, je décida de rajouter STAPS, je savais pertinemment que je n'avais aucune chance d'être prise sachant que j'avais été dispenser toute l'année mais j'avais envie d'y croire, si fort. Seulement personne n'y croyais sauf ma maman, une de mes profs ne cessa de me répeter "tu ne seras jamais prise en STAPS, c'est impossible", mais je rêvais tellement de lui prouver le contraire. Mis juin, venu le temps des résulats, et là ce fut le bonheur absolut lorsque je vu que j'était prise, ça y est, je l'avais fait, j'avais réussie à faire quelques chose de ma vie même après l'année que je venais de traverser, cette femme avait raison. 

 

Le temps du bac arriva, le stress monta, mes démons ne cessèrent de me rappeler à l'ordre mais je tenu, je devais tenir, je devais l'avoir. Je bossa comme jamais je n'ai bosser, nuit et jour, je révisais la moindre ligne de mes cahiers pendant deux semaines entière et je le passa ce foutu bac et je l'eu, avec mention, ma plus belle revanche sur la vie et sur tout ces gens qui croyait cela infesable. 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, je suis plus épanouie que jamais, je crois à nouveau en la vie et toutes belles choses qui s'y passenr. Aujourd'hui je manges à nouveau normalment, je ne comptes plus mes calories, je ne contrôle plus mon alimentation, je manges avec faim et non par contrainte et je retrouves enfin jour après jour le goût des aliments. Aujourd'hui je ne me pèse plus qu'une seule fois par mois, je me fiche de mon poids, de mon IMC et de tout le reste. Aujourd'hui j'ai retrouvé ma famille, nous pouvons à nouveau partir en vacances sans avoir à s'inquièter de ce que je devrais manger, nous pouvons manger tous la même chose sans se dire "et marine elle en mangera?", nous somme à nouveau unis et heureux, et honnêtement c'est le plus cadeau que je pouvais avoir

 

Aujourd'hui j'ai compris que l'anorexie est en effet qu'une erreur de parcours, avec beaucoup de motivation, de volonté et d'aide nous pouvons nous reconstruire et continuer le fils de notre vie. L'anorexie ne pas rendu plus faible, au contraire elle m'a appris à relativiser sur la vie et à profiter de chaque instant comme si c'était le dernier. 

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